Symptomes et dégâts
Les dégâts en surface sont visibles tardivement. Les feuilles jaunissent, lors des journées chaudes le plant flétrit et il dépérit peu à peu.
Sous le sol les racines présentent des boursouflures de couleur blanche. Elles continuent à enfler et pourrissent peu à peu.
C’est un champignon présent dans le sol, Plasmodiophora brassicae qui contamine les plants par les racines.
Les spores du champignon résponsable de la hernie peuvent survivre dans le sol plus de 18 ans.
Légumes attaquées
La hernie du chou est aussi appelée hernie des crucifères (maintenant Brassicacées). Les légumes de toute cette famille sont attaqués : toutes les variétés de choux, le navet, le rutabaga, le radis noir et le rose, etc.
Seul les cressons et le raifort ne sont pas touchés.
Prévention
Au potager il n’y a pas vraiment de solution pour arrêter les dégâts. Si la maladie se déclare, vous devez arrachez et si possible brûler tous les plants contaminés.
Planter dans un sol alcalin
C’est la méthode la plus ancienne pour contrôler la hernie du chou. Etant donné qu’elle se développe surtout en terre acide, on augmente le PH du sol pour le rendre alcalin.
Pour cela on applique au printemps de la chaux hydratée pour augmenter le PH jusqu’à 7,2 ou plus. La chaux vive est aussi efficace mais elle va aussi brûler une grande partie des micro-organismes présent dans le sol.
Rotation des cultures
Si une parcelle a déjà été infectée par la hernie, il ne faut pas cultiver des légumes de la même famille à cet emplacement pendant au moins 5 ans. Mais même après cette période la maladie peut ressurgir.
Un sol bien drainé
La maladie se développe surtout dans les terres gorgées d’eau qui favorise sa propagation. Plantez dans des sols bien drainés, sur buttes si vous avez un sol lourd.
Sources
- Photos : Rasbak