Bouillie bordelaise | Utilisation au potager et au verger.

Efficace mais …

Même si elle est largement utilisée et efficace, c’est un traitement lourd qui laisse des traces de cuivres dans le sol. C’est un métal toxique pour les micro-organismes qui composent le sol et sûrement pour nous.

Pour réduire son dosage vous pouvez la combiner avec des techniques plus naturelles : bicarbonate de soude, décoction d’ail ou de prêle.

Du cuivre contre les champignons

La bouillie bordelaise est composée de sulfate de cuivre, de chaux éteinte et d’eau. Les enzymes de cuivre bloquent la germination des spores de champignons.

Il faut donc l’utiliser préventivement pour éviter que les maladies se déclarent. On l’emploi au potager contre le mildiou principalement, mais elle est aussi efficace sur toutes les autres maladies cryptogamiques (causées par des champignons).

Comme l’utiliser

On achète une préparation toute faite dans le commerce, elle se présente sous forme d’une poudre bleue. Il faut ensuite la diluer avec de l’eau et la pulvériser sur le feuillage des plantes.

Vous pouvez y additionner du savon noir. Ainsi la préparation adhérera mieux aux feuilles et résistera mieux au lessivages causés par la pluie.

Ne faites pas comme sur la photo, évitez d’en mettre sur les fruits (ni dans vos yeux). Avant d’être consommées, les récoltes traitées seront bien lavées.

Au potager

On commence les pulvérisations sur les légumes sensibles au mildiou à partir des premières grosses chaleurs du printemps (fin Juin en général). Il faut renouveler l’opération tous les 15 jours et après chaque grosse pluie.

Pour les autres maladies (oïdium, rouille, fonte des semis) il existe en général d’autres traitements efficaces et plus légers.

Au verger

Le traitement sur les arbres fruitiers se fait en automne lorsque les feuilles sont justes tombées. On peut y adjoindre un deuxième traitement au printemps, avant que les bourgeons ne s’ouvrent.

Elle permet (entre autres) de limiter le développement du chancre bactérien, de la criblure, de la tavelure ou de l’entomosporiose.

Sources

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